FISH INFO :
Ces candidats en manque d'assurance !

Alors que la campagne pour l’élection présidentielle entre dans sa dernière ligne droite, La Lettre de l’Assurance a appris les étonnantes manœuvres de certains candidats pour imaginer leur reclassement en cas de défaite.

« On peut dire ce que l’on veut de l’assurance, le secteur est un très bon employeur et ce n’est pas étonnant que nous recevions quelques marques d’intérêts », confie un dirigeant du secteur.
Selon nos informations, pas moins de trois candidat·e·s ont sondé des recruteurs voire directement des dirigeants, afin de s’imaginer un futur dans l’assurance.
Le plus surprenant de ces parachutés pourraient bien être Fabien ROUSSEL, candidat du Parti communiste français. Il aurait pris langue avec… AXA !
« Avec toute la publicité qu’il leur a fait pendant la campagne, en parlant de la privatisation du groupe d’assurance et des milliards qu’ils gagnaient, ça fait sens », confie un membre de son entourage. L’assureur n’aurait pas manifesté le même emballement pour le représentant du PCF, même si, chez AXA FRANCE, on aurait apprécié « sa mise en avant des métiers de bouche et particulièrement des restaurateurs, une cible sur laquelle nous essayons d’améliorer notre image ». Crédité de 3,5% des intentions de vote dans les derniers sondages, le candidat ROUSSEL pourrait bien arriver à Nanterre en mai, sans toutefois espérer y faire une révolution.

Autre rumeur de place, le candidat écologiste Yannick JADOT se serait vu proposer plusieurs offres de la part d’assureurs divers, ainsi que dans le courtage. Son positionnement sur la chasse aurait particulièrement fait réagir quelques dirigeants du secteur qui se verraient bien « convertir » l’élu européen à l’un de leur passe-temps favori.
Enfin, dernier nom de cette joyeuse liste, le cas, qui reste tout de même à vérifier, de Jean LASSALLE. Le député fort en gouaille aurait tapé dans l’oeil de GROUPAMA ! « Il est plus rural que nos propres sociétaires et il peut porter la voix du groupe pour mener le pool d’assureurs autour de la futur assurance récolte », imagine une source qui préfère garder l’anonymat.
À la pêche aux bonnes idées, les poissons sont rois.