EN PARTENARIAT AVEC
grâce aux contributions de tous nos participants nous avons récolté 18 090,97 € pour l'association "Y Croire et Agir".
Y Croire et Agir a été fondée en 2018 par Pierre Gattaz, ancien président du Medef et président de Radiall. Pour Les Triplettes de La Lettre, il explique pourquoi et comment il s’est lancé dans une telle aventure.
L’association porte un dispositif d’accompagnement de retour à l’emploi, que ce soit en devenant entrepreneur ou en reprenant une activité salariée, toujours en lien avec un territoire.
La démarche Y Croire et Agir est en 3 étapes : 3 jours, 2 semaines et 3 mois, pendant lesquelles les bénéficiaires trouvent une trajectoire professionnelle, se forment et se lancent, accompagnés par l’association. Déployée d’abord dans les Hauts-de-France, Y Croire et Agir intervient également dans le Vaucluse et vise à s’étendre dans toute la France.
Créé en 2010, SPVIE Assurances est un groupe de courtage 360°, qui conçoit, distribue et gère des offres et produits d’assurance de personnes et de biens innovants, adaptés à ses publics, à ses réseaux de distribution et à ses partenaires courtiers.
Tourné vers la satisfaction de ses assurés et de ses clients, SPVIE Assurances propose des solutions qui couvrent les usages d’aujourd’hui et anticipent les besoins de demain, accompagnées par la proximité et le conseil de nos experts métiers au quotidien. Grâce à l’expertise et la complémentarité de ses filiales et entités, et propulsé par sa technologie et ses outils propriétaires, le groupe SPVIE Assurances se déploie sur toutes les filières avec une maîtrise de l’ensemble de la chaîne de valeurs.
EN SAVOIR PLUSGroupe d’assurance mutualiste français, Covéa est leader en dommages et responsabilité et protège un ménage sur trois grâce à ses 21 000 collaborateurs en France, engagés quotidiennement au service de plus de 11,5 millions d’assurés.
Fort de ses trois marques MAAF, MMA et GMF, Covéa est un acteur financier solide et dynamique : ses primes acquises en 2018 s’élèvent à 16,9 milliards d’euros et ses fonds propres sont de 15,2 milliards d’euros.
Le groupe Covéa est également présent à l’international, où il réalise 2 milliards d’euros de primes acquises.
EN SAVOIR PLUSKLESIA, groupe de protection sociale et assureur d’intérêt général, s’engage pour la société au travers de ses métiers : complémentaire santé, prévoyance et retraite. KLESIA apporte des solutions de prévention d'assurance de personnes et de services simples, innovantes, solidaires et durables adaptées aux besoins de ses clients et à leurs proches, tout au long de la vie. Le groupe agit également pour les plus fragiles, œuvre pour le mieux vieillir et contribue à rendre la santé accessible à tous.
Ses chiffres clés : 3 200 collaborateurs ; 300 000 entreprises clientes ; 4,1 millions de personnes couvertes en assurances de personnes et 11,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires global.
EN SAVOIR PLUSCCR Re est un réassureur de taille moyenne, avec une présence de longue date en France et à l’international, et désormais présente dans 80 pays dans le monde.
Il a pour ambition le développement d'une deuxième plateforme de réassurance internationale à Paris qui soit une alternative aux leaders du marché.
Aujourd’hui, c'est une entreprise en pleine transformation. Tous les processus sont repensés avec l'introduction de l'intelligence artificielle dans l'analyse de souscription, permettant à nos experts de se concentrer sur les tâches à valeur ajoutée et la gestion de la relation client. Les équipes, largement remaniées et étoffées, sont rajeunies, féminisées et multiculturelles.
EN SAVOIR PLUSLes actions de mécénat des Mutuelles AXA, aux côtés de nombreuses associations et fondations, s’articulent autour de notre raison d’être « Agir pour le progrès humain en protégeant ce qui compte » et se déclinent autour de quatre axes : la Solidarité, l’Environnement, les Territoires et la Santé. Ce sont plus de 80 projets qui sont soutenus chaque année au niveau national ainsi qu’en région pour soutenir des associations qui viennent en aide aux personnes les plus vulnérables, pour sensibiliser aux enjeux climatiques, la préservation du patrimoine et soutenir des institutions par une politique de mécénat.
EN SAVOIR PLUSAPRIL est le leader du courtage grossiste en France avec un réseau de 15 000 courtiers partenaires.
Les 2 400 collaborateurs d’APRIL ont l’ambition de proposer à leurs clients et partenaires – particuliers, professionnels et entreprises – une expérience remarquable alliant le meilleur des relations humaines et de la technologie, en santé et prévoyance des particuliers, professionnels et TPE, en assurance des emprunteurs, en santé internationale, en dommages de niches et en gestion de patrimoine.
A l’horizon 2023, APRIL ambitionne de devenir un acteur digital, omnicanal et agile, champion de l’expérience client et leader sur ses marchés tout en s’engageant sur les enjeux de Responsabilité Sociétale structurés au sein de sa démarche Oxygen.
EN SAVOIR PLUS
Lors de sa présidence du MEDEF national, Pierre GATTAZ s'est beaucoup déplacé et il a rencontré, dans les zones rurales et périurbaines, des personnes découragées, avec un fort sentiment d'abandon.
En quittant sa mandature, en 2018, il a voulu accompagné les habitants des zones périurbaines et rurales vers la création d'entreprises. Il a créé un fonds de dotation et a monté un premier pilote dans la Sambre-Avesnois (région autour de Maubeuge et nord des Ardennes, ndlr).
Rapidement, nous nous sommes rendus compte qu'il était surtout question d'entreprendre sa vie, d'avoir une posture entrepreneuriale quand on est à la recherche d'un emploi. Dans ces territoires, les gens veulent reprendre confiance en eux.
Nous avons transformé le programme, nous l'avons testé et approuvé et nous avons créé une association car c'est l'outil parfait pour une meilleure représentation et pour acquérir la légitimité d'intérêt général. Et il est bien question d'entreprendre sa vie. Le travail est une question de dignité, pour faire société.
Le parcours à implication progressive est en trois étapes : 3 jours, 2 semaines et 3 mois.
Le format de 3 jours est un séminaire, baptisé « Pour sauter le pas » et s'adresse à tout le monde, avec pour critère d’éligibilité d'être en recherche d'emploi ou en contrat d'insertion. À ce stade, beaucoup de bénéficiaires reprennent confiance en eux et prennent conscience de ce qu'ils souhaitent réaliser. Certains ont identifié leur force et leurs moteurs qu’ils actionnent pour mettre en place un projet professionnel viable et qui leur correspond.
D’autres ( environ 30 % du groupe) continuent et suivent la formation sur deux semaines, « Pour se révéler ». Elle est ouverte à une trentaine de personnes et s'axe sur l'approfondissement des travaux autour de la personnalité et du projet. Nous les incitons aussi à garder le réseau qu'ils viennent de créer et s'appuyer dessus pour l'avenir.
Enfin, la dernière étape est un véritablement accompagnement pour des projets d'entrepreneuriat par des acteurs locaux. Nous nous assurons que chaque personne va bien dans la structure qui lui convient.
Mais la vraie transformation, c'est le séminaire « Sauter le pas ». C'est ce qui va déclencher la réalisation. Nous leur permettons de reprendre confiance en eux pour revenir dans la société et d'avoir de nouveau envie.
Nous ne sommes pas une association locale, liée à un territoire. Donc nous investissons dans plusieurs les régions. Notre marque est d'apporter le monde économique au cœur du dispositif, en faisant intervenir des entrepreneurs et des employeurs locaux, pour recréer le lien et la confiance des participants. Notre ambition est d'essaimer le dispositif à travers la France.
Aujourd'hui, nous consolidons notre présence dans les Hauts-de-France. Nous avons ouvert une antenne à Lens, tenue par une ancienne participante. Elle continue de développer son entreprise et travaille pour l'association 3 jours par semaine. Nous avons déployé un parcours dans le Vaucluse, avec l'ambition d'aller sur toute la région sud, Provence, Alpes et Côte-d'Azur. Toutes les personnes ont une valeur, et peuvent faire quelque chose.
Mais nous ne sommes pas une association locale, et nous venons en accompagnement des structures et programmes locaux. Après avoir mis en place un programme dans un territoire, nous proposons à des structures insertion de se former à l’animation de ce format, 3 jours pour « Sauter le pas » véritable starter, déclencheur d’une raison d’être professionnelle, ainsi leurs conseillers insertion peuvent ensuite utiliser notre pédagogie en autonomie sur leur public. C’est ainsi que nous avons décider d’élargir notre impact, en transférant un savoir-faire que nous maitrisons et en continuant de mesurer nos impacts afin d’améliorer et d’adapter notre démarche à l’évolution des publics demandeurs d’emploi. Depuis 2022 nous avons touché 870 personnes et 71% ont choisi une voie professionnelle qui les motive pour soit créer une entreprise, soit reprendre le chemin de l’emploi stable ou suivre une formation qualifiante.
En février 2023, j'étais au chômage depuis un an, après avoir quitté mon emploi précédent. J'ai une longue expérience en droit mais je n'arrivais plus à m'y remettre. Je me suis rendue à un forum organisé à côté de chez moi. Je cherchais des renseignements et des formations et c'est là que j'ai découvert Y Croire et Agir. Leur discours et la présentation m'ont convaincu. Ils parlaient d'un 'travail sur moi', que ce n'était pas juste une nouvelle compétence mais que le parcours était là pour révéler autre chose.
J'ai suivi la première formation de 3 jours et ça m'a immédiatement plu. Nous avons fait plusieurs exercices, eu de nombreux échanges. Des choses personnelles se sont révélées, ont émergé.
Avant, je cherchais dans le monde du droit car je trouvais idiot de laisser ça derrière moi alors qu'au fond de moi, ce qui me plaît, c'est la transmission de savoirs et de cultures.
J’ai ensuite postulé pour le parcours de 3 semaines et j’ai été prise. À la fin de ces trois semaines, même si j’avais eu confirmation de mon envie de reconversion dans deux domaines, guide touristique et formatrice pour adultes, j’ai eu besoin d’un autre suivi. L’association m’a donc proposé un accompagnement avec un coach issu d’un organisme partenaire. Je continue de travailler sur moi avec lui.
Quand j'ai découvert l'association, j'étais perdue et le discours m'a tout de suite semblé pertinent et cohérent avec mes attentes. Je sombrais, ça m'a permis de remonter la pente. Aujourd'hui, je vais mieux de jour en jour.
J'ai reçu un mail de mon conseiller Pôle Emploi me proposant une formation « Sauter le Pas », par l’Association Y croire et Agir. Renseignements pris, j'ai trouvé que cette formation correspondait à mes attentes du moment et avait l’avantage de se dérouler près de chez moi. J'étais sans emploi depuis près d’un an et je venais de m’installer dans le Vaucluse, un changement total de vie…Ce que l'association proposait avec la formation « Sauter le pas » m'a parlé tout de suite et a suscité ma curiosité.
J'ai commencé par la formation des trois jours, « Sauter le pas ». Nous étions une quinzaine. Un groupe très hétéroclite, avec des personnes de tous âges et aux profils très différents. Dans l’ensemble, tout s’est bien passé, grâce aussi en grande partie au travail exceptionnel des formatrices. J'ai apprécié leur dynamisme, leur implication, leur bienveillance et leur professionnalisme. Cette approche a remué pas mal de choses, émotionnellement, ce n'était pas toujours facile, mais pour moi ça a été révélateur et ça m'a donné envie de prolonger l’aventure.
Je suis comptable unique. Mon dernier poste dans le secteur industriel, était un CDD qui a duré 2 ans. La manière de fonctionner des grandes entreprises ne me correspondait plus. Je commençais à faire un rejet de mon métier, au point de m’orienter vers la brocante et la rénovation de meubles ! J’ai compris avec « Y croire et Agir – Sauter le pas » que mon métier pouvait être un atout, et que je pouvais l’exercer autrement. J’ai donc réfléchi à un projet de création d'entreprise d'assistance en gestion, bureautique et administratif. J’ai eu la chance de pouvoir suivre la formation des trois semaines, « Se révéler ». Nouveau groupe, nouvelles rencontres. Un travail collectif très intense et toujours fort en émotion. J'ai pu travailler sur moi-même et sur mon choix d’entreprenariat. Nous avons eu l’occasion de rencontrer des entrepreneurs et des organismes du territoire et j’ai pu commencer ainsi à me faire un petit réseau. « Se révéler », c’est aussi la possibilité d’effectuer en fin de formation, un pitch de quelques minutes, devant un auditoire. Un exercice difficile pour moi que je suis très fière d’avoir réussi !
« Y croire et Agir » a mis en place une formation collective, atypique et assez innovante car l'humain et son projet professionnel sont, ensemble, au cœur de cette formation. Ils ont su s’entourer de professionnels exceptionnels qui apportent beaucoup au processus et d’intervenants qui n’hésitent pas à prendre sur leur temps pour nous transmettre leur expérience et nous conseiller. Cette formation remue pas mal de choses, on apprend sur soi, sur les autres aussi, car le groupe a son importance. Et toujours avec bienveillance et sans jugement. Ça a été une expérience incroyable, très positive. Personnellement, il y a un avant, et un après « Y croire et Agir » !
Au début de l'année 2022, je cherchais du travail. J'ai vécu une période de flottement entre la fin d'année 2021 et 2022. Les stop and go du covid pesaient. J'avais exercé pendant un an et demi en indépendante mais je trouvais que porter cette offre en solo ne mettait pas en valeur plusieurs de mes qualités. J'avais besoin de trouver une équipe et de faire, pas seulement conseiller. J'ai commencé à postuler, j'ai passé beaucoup d'entretiens, pour des postes à hautes responsabilités, sans que ça ne débouche sur un poste. Je faisais le chemin inverse en revenant à un contrat et un salaire. Être indépendante, ce n'était pas du tout dans ma personnalité. En janvier 2021, j'ai 46 ans, je suis très diplômée et je découvre la difficulté de retrouver un poste. Je me suis dit, avec le temps, que ça allait devenir sensible et qu'il fallait trouver une solution.
Je connais assez bien le milieu associatif français et européen, mais je n'avais jamais entendu parlé de Force Femmes. C'est par l'intermédiaire d'une personne plus éloignée de mon réseau habituel, qui s'interrogeait sur le fait que je ne trouvais pas de poste, que j'ai découvert l'association. En janvier 2022, on retrouvait des possibilités de sortir et de se réunir. Je suis allée sur Internet, j'ai trouvé l'association, je me suis inscrite aux newsletters et j'ai découvert le programme, les ateliers physiques. Je cherchais une place en présentielle, ça comptait beaucoup pour moi car le covid avait mis en sommeil les réunions, les possibilités de tisser des liens, de rencontrer son réseau. Malheureusement, il n'y avait plus de places disponibles...
L'association a mis en place un contact dédié et quelqu'un m'a appelée pour me proposer un entretien téléphonique avec une personne pour échanger. C'était comme un coach mais ce n'était pas présenté comme ça. J'ai accepté avec beaucoup d'enthousiaste, sans trop calculer.
Pendant ce premier entretien, elle m'a écoutée, pendant une heure. Elle m'a posée quelques questions et a synthétiser ce dont j'avais besoin, y compris sur l'accompagnement. Selon elle, j'avais besoin de retrouver un peu de confiance en moi et faire le point sur les postures, les attitudes... Des petits points d'ajustements, très très utiles.
Au final, nous n'avons pas fait de rencontres physiques. Nous avions des échanges efficaces, un rendez-vous par semaine, de 45 minutes, pour faire le point, revenir sur les entretiens. À partir de la mi-février, je faisais un entretien par jour et l'accompagnement de la coach a été très très précieux. Elle m'a aidée à recentrer et à me positionner autrement, y compris évaluer le besoin de cesser ou continuer certaines processus de recrutement.
Avoir une femme au bout du fil était important, mais c'était surtout son expérience, ses qualités. Quand on a de l'expériences professionnelle, quand on a eu à recruter nous mêmes, on sent et on voit très vite la panoplie de compétence et la solidité de l'interlocutrice, de sa distance et d'expérience de vie. Elle est tombée à pic, ce n'était pas juste un concours de circonstance. Elle touchait juste à chaque fois. Et ça a rapidement fonctionné. Début mars, j'ai eu des propositions concrètes et quelques jours après, je signais un contrat.
Force Femmes m'a permis de retrouver de la confiance dans mes compétences, et je suis prête à rendre à l'association ce qu'elle m'a donnée.
*Le prénom a été changé
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